Dans l’ombre de David

Dernière toile, pas tout à fait terminée (quelques bricoles à corriger). Ces temps-ci, je « m’extrais » beaucoup pour travailler, dessiner en particulier. Faire un clin d’oeil, aussi humble soit-il, à David Hockney et ses piscines des années 1970 m’a beaucoup amusée.
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Autoportrait

Une toile enfin finie ( vu les détails, on ne s’étonne pas des masses de ma lenteur, mais pas de camisole, please ! ), baptisée « Autoportrait » par l’un de mes proches (et ce n’est pas faux parce que je ressemble assez à un genévrier, coiffure comprise, haha !)…

Je suis partie d’une belle photo de canyon pour la lumière et les couleurs, mais tout est redessiné de manière à faire apparaître des visages dans chaque roc. Moi, je ne vois que ça, mais je ne sais pas si vous les distinguerez tout de suite. Le genévrier est une création à partir de plusieurs arbres. Comme d’habitude, la lumière est un peu spéciale. Quant à la rivière, je l’ai carrément inventée.
(Acrylique sur toile, 50 cm x 50 cm.)

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Vilhelm Hammershoi (1864-1916)

A la demande de Patrick V., je reposte ici un court article que j’avais écrit sur Hammershoi. C’est bien, parce que cela m’a fait m’apercevoir que pendant que je trimais au fond de ma mine et négligeais ce site, celui-ci était doucettement hacké (je dis « doucettement » parce que le hacker n’a pas trop foutu le bazar dans mes petits posts, ce dont je le remercie au passage). J’ai évidemment changé mon mot de passe et j’espère ne plus avoir de souci par la suite. On verra… :)

Vilhelm Hammershoi (1864 – 1916). Danois, fils d’un marchand aisé, Hammershoi fit ses études à l’Académie Royale de Copenhague, puis il suivit l’enseignement du peintre symboliste Peter Severin Kroyer. Comme lui, il fut en partie influencé par les impressionnistes français, et il réalisa nombre de toiles en extérieur. Le public de son époque privilégia cependant ses scènes intimistes – il peint inlassablement sa demeure, et sa femme Ida, très souvent vue de dos, lui sert de modèle principal.

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Thélo en bulles…

Dans le cadre du Parcours BD « 5 en Bulles » organisé par l’Association 5 sur 5, je dédicacerai « Adieu, mon Rhino ! » et « Un jour, je serai libre » (Kanjil Editeur) les samedi 24 et dimanche 25 septembre de 15h à 18h dans le charmant restaurant de Philippe, « Au Phil du Vin », 23, rue Frédéric Sauton dans le 5e arrondissement de Paris. Si vous êtes dans le quartier, n’hésitez pas à passer ! J’aurai en outre l’honneur de signer samedi aux côtés de Liberatore, et dimanche, de Geneviève Marot.

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Tapis !

Juste un petit coucou entre deux charrettes pour montrer deux photos du tapis que j’ai dessiné pour Pierre Frey. On peut le voir au showroom de la rue du Mail à Paris. L’idée de départ était de rappeler les tapis que l’on trouvait dans les paquebots de jadis (les vrais, quoi, par les immeubles flottants d’aujourd’hui)…

Toujours pour Pierre Frey, une photo du papier peint « Foxtrot », dessiné il y a un an aussi, et en vente depuis janvier.

Élémentaire, mon cher Poirot !

Hier soir, je me suis mollement effondrée devant Arte pour rereregarder « Mort sur le Nil » et « Meurtre au soleil », deux des adaptations d’Agatha Ze Great tournées avec Peter Ustinov. Bien sûr, je les connais par cœur, les ayant vues chacune au moins trois fois, mais cela m’amusait vraiment de les goûter en version originale, chose qui  était jadis impossible  à la télévision française. L’exercice est, du coup, bien plus savoureux : l’accent belge d’Ustinov y déploie tout son charme, et les répliques de Bette Davis, parfaite en momie surmaquillée croqueuse de perles , d’Angela Lansbury, géniale en pochetronne azymutée, ou de Diana Rigg, ma chère Emma Peel (soupir), devenue cette détestable idiote bronzée qui se fait assassiner dans « Meurtre au soleil », y font merveille, sans parler des autres acteurs.

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Polar(t)s

Jamais autant lu que ces dernières semaines. Une immense fringale de polars qui m’est tombée dessus en août, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un bail. Parmi la vingtaine de titres engloutie, en voilà trois qui m’ont vraiment plu.

« Je suis Pilgrim », de Terry Hayes (Livre de Poche), premier roman d’espionnage dont le style, la construction et l’histoire m’ont absolument enthousiasmée. Le genre de bouquin que tu ne peux pas lâcher et qui te fait le sale coup de te sentir soudain tout seul et tout perdu quand tu l’as terminé, au point que tu ne sais plus quoi lire après, à moins de changer résolument d’univers – ce que je vais faire, je pense. Le pitch ? Au croisement d’une enquête policière sur un meurtre particulièrement tordu, un ex-espion reprend du service afin de mettre la main sur un terroriste solitaire extrêmement dangereux. Humaniste, déroutant, lucide, très bien ficelé.

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