Dioramas et miniatures

Une des œuvres de la série « Street Vitrine », par Benjamin Affagard, alias Come

En général, chercher de la documentation sur le web est une aventure qui me fait trouver mille choses que je ne cherchais pas. Un peu comme quand je classe mes bibliothèques : ça commence toujours bien, et puis en plein milieu, j’ouvre un bouquin et je me mets à le relire, et je pars sur un sentier de traverse hyper long, ce qui fait que trois jours plus tard, j’y suis encore, assise par terre au milieu de la poussière, à rechercher le nom d’un dessinateur oublié ou à éplucher les titres de la Noire.

Là, j’étais partie, il y a une semaine, étudier les façades des immeubles de Paris, et au bout de quelques clics, je suis tombée sur cette jolie photo ci-dessus. Intriguée, j’ai regardé le petit film sympa qui va avec (cliquez sur la photo, vous atterrirez sur le site), et ça y était, j’étais projetée vers un ailleurs que j’adore depuis l’enfance : l’univers des dioramas et des maquettes.

Après cette vidéo, je me suis mise à chercher les orfèvres du tout petit, ceux qui, allant au-delà du simple diorama, réussissent à en faire un art à part entière.  Voilà trois d’entre eux.

Honneur, d’abord, à Ronan-Jim Sévellec, et à ses boîtes cinématographiques. Cliquez sur l’image pour l’agrandir et en voir les détails extraordinaires.

Ronan-Jim Sévellec – « La resserre à accessoires »

J’avais déjà parlé ici de Charles Matton (1931 – 2008) dont j’admire beaucoup les oeuvres.

Désordonnée chambre de femme, Charles Matton

Charles Matton – Chambre de femme en désordre

Narcissa Niblack Thorne (1882-1966) reconstituait des pièces de différentes époques (échelle : 1/12e). En cliquant sur son nom, vous pourrez voir, sur un article qui lui est consacré, quelques unes de ses splendides maquettes.

N.N. Thorne,  Modèle d’une salle à manger de Virginie vers 1800

J’arrête ici pour aujourd’hui, mais je reprendrai bientôt ce sujet qui me passionne profondément. (Hier encore, je me suis retrouvée devant la vitrine du très joli magasin « Poupée tendresse » situé au 9, rue Poussin, dans le XVIe arrondissement de Paris. Pour ceux que ça intéresse, spécialisé dans les objets minuscules et les maisons de poupées, il ouvre ses portes roses les mardi et vendredi après-midi.)

16 réponses

  1. Décidément, tu as le train train éclectique, ton insatiable curiosité n’est pas que de façade, tu as un sujet en béton, mais tu n’as pas un cœur de pierre obnubilé , plutôt que de rentrer dans le mur, tu prends un chemin de traverse,sain . Ne t’endors pas dessus , tout de même….Je reviendra admirer les choix de la fille sur la maquette, choix réduits ,forcément!

    1. :)
      Je viens de papoter avec un très bon copain, qui m’a révélé être tombé, il y a six mois, dans le modélisme des trains. Il est pris au point de discuter de gels, colles, accessoires et tubes d’acrylique. C’est une épidémie, j’crois, hahaha !

    1. Oh, c’est chouette, merci ! Je vais prendre le temps d’explorer, j’adore déjà la présentation, avec la chaise volante et les plombs qui sautent ! :D

  2. J’avais rencontré le travail de Ronan-Jim Sévellec à l’exposition Hey! Halle Saint Pierre, que j’avais arpentée avec ma fillote. Elle aussi avait été fascinée par cet univers.J’aime beaucoup ce que faisait Charles Matton. « L’italien des roses » est un très beau film (qui avait fait connaître Richard Bohringer).
    Moins sensibles aux maisons de poupée bien rangées . :-°

    1. C’était de lui, L’Italien des Roses ? Bon sang, j’avais oublié… Je ne l’ai connu que par ses boîtes, en fait… Et oui, on en avait déjà parlé ensemble, je crois…
      Ah, les maisons de poupées, oui, j’aime pas des masses les poupées, jamais trop aimé, mais les objets miniatures, bon sang…
      une mini casserole en cuivre me fait craquer, même si j’fais pas trop bien la cuisine, hahaha !

    2. @ Zoé : Tiens, désolée, j’ai vu que tu avais dû recommencer ton comm’… Bizarre.
      Pareil, Roland, désolée pour la modération. (Comme je me bats contre les robots pirates qui attaquent les sites WP en ce moment, le logiciel de garde du site est un peu parano, j’ai l’impression.)

  3. Je me demande bien comment Narcissa faisait ses sublimes lustres en cristal miniature, n’empêche. Quel talent… (Quoique j’ai lu qu’elle faisait appel à des artisans pour ses mini-meubles.)

  4. Bonjour Apacc ! :) Oh que c’est beau, merci, je ne connaissais pas du tout ! J’adore le coté monochrome blanc/gris, et l’obsession des bibliothèques de la photo en lien. Vais explorer avec joie !

    1. Aaah, bonjour Benjamin ! Très chouette photo pour un très chouette univers miniature, avec cette belle idée de tags. Bravo, et pardon pour l’emprunt non nommé, je ne savais pas que la photo était de vous aussi (mais c’est logique). Merci pour le lien, c’est un régal. :)

    2. Et donc c’est la série « Street Vitrine », par Come, alias Benjamin Affagard. J’ai pas bien fait mon boulot, j’aurais dû l’écrire en plus du lien, j’ai corrigé, scusi.
      (Pas trouvé l’usage du filet à patates, hahaha !)

  5. Ah Charles Matton, fascinant ! J’avais vu quelques une de ces pièces à Paris il y a une quinzaine d’années, j’étais resté scotché. Faudrait pouvoir le revoir, mais ses expos courent pas les rues hélas. Reste un bouquin, formidable.
    Quant aux dioramas, ceux du Museum d’histoire naturelle de New-York sont extraordinaires. Des gens ont consacré leur vie entière à ses machins-là. Chapeau. C’était le bon temps p-têt’.

    Un coucou en passant, ma Soph’, Bizzz @+

    1. Gros bizz aussi, cher Nico. :)
      (Moi j’crois que le bon temps peut revenir. On va s’extirper de la glu, tu vas voir. Marre de la glu.)

Répondre à apaccsecr Annuler la réponse