Flemme de Titan

Monty Python, Graz graffiti, « Le Ministère des Démarches Imbéciles »

Oh là là. Mais alors une mega-flemme, un Everest de manque d’envie de participer comme je n’en avais jamais éprouvé – enfin si, quand j’étais petite et qu’il fallait reprendre l’école, les cours de maths et de géographie, et entendre ensuite les mêmes litanies dans la cour de récré.

Je n’ai pas la flemme de travailler, notez bien, vu que mon métier me passionne toujours autant. Pas non plus la flemme de lire, de voir ou d’écouter de belles choses. Mais une flemme mordante, terrible, indiscutable et époustourifiante, de replonger dans cette routine inamovible, avec passages obligatoires et cases à cocher, resservie pour la millième fois par les paresseux croque-morts de not’ si belle société médiatocpubpubpub à nous qu’on a. J’en peux plus de « La rentrée », des « cartables trop lourds » et du « prix des fournitures scolaires ». La fameuse « rentrée littéraire », qui a pointé son nez dès le 15 août dans les journaux (Dieu, quel marigot sans esprit ni idées que le journalisme français actuel !) me casse les pieds, et ce de façon fatale pour les litterreux à la mode. Hier, je regardais – par hasard et par malchance, je vous prie de me croire – les wagons de l’Orient Express affrété par Truc Saint-Chose pour sa « pré-ouverture » littérationnaire de saison (un machin genre « lire dans les bois », ou « sous les racines des arbres », ou je ne sais quoi), et j’ai senti monter au plus haut – un bon 998 sur mon échelle de Catastrophée – une immense et rédhibitoire lassitude. C’était encore les mêmes trombines pas marrantes d’assermentés « j’en suis », assis sur les banquettes molletonnées du train, en une galerie jamais renouvelée d’ineptes contents d’eux – ceci dit, même dans la littérature-caviar, on sent pointer une petite lassitude derrière les sourires de circonstance. La routine lasserait-elle même ceux qui en vivent ? Faut croire…

Flemme, aussi, de suivre les sorties des politiques, et de participer, ne serait-ce que d’un cil ou d’un poil, à leurs disputes stériles et à leurs promesses vides (en France, on n’avance pas, on ne risque pas, mais qu’est-ce qu’on jacte, c’est l’enfer !). Flemme de voir leurs têtes, toujours les mêmes visages hypocrites vomissant les mêmes rengaines pour rabotés du bulbe.

La radio, j’ai arrêté depuis dix ans (à part TSF), la pub stupide (pléonasme, sorry !), la bouillie infâme des piapiateurs et la mauvaise musique m’arrachant à chaque fois, à la fourchette, tous les nerfs en même temps. En dehors d’Arte et de France 5, ma télé me sert désormais surtout à voir des DVD de vieux films et de bonnes séries, donc les « chaises musicales » des mêmes cumulards du bruit – ces mecs et ces nanas qui sont le matin à la radio, à midi aux infos, et le soir sur une chaîne de télé, tout en écrivant des bouquins, des docs et des films et des pièces nazes, franchement, pour ma part, c’est bazooka sans remords.

Flemme, enfin, et comme un mur devenu infranchissable au bout de six ans de web, de lire les commentaires des internautes dans les « grands » journaux. Je zappe déjà la plupart des articles, souvent mal écrits et peu fouillés ; les commentateurs professionnels de la profession de donneurs d’opinions basiques ainsi que les fautes d’orthographe ou de grammaire de l’ensemble sont exactement ce qui m’empêche de m’abonner à tous ces titres. Overdose, cette fois. Je suis probablement devenue une vieille conne fachoïde, mais lire des « se faire le chancre de la liberté » en place de « chantre » (authentique !) ne me fait même plus rire. Quant aux éternelles fautes de conjugaison (les « si vous voulez pariez » au lieu de « si vous voulez parier », les « je me suis faite sermonnée » au lieu de « je me suis fait sermonner », etc. etc.), j’en ai tellement assez de les prendre dans les yeux que j’en suis venue à considérer (et pas « à considéré », spice de con sidéré !) leurs auteurs comme des Nicodème irrécupérables dont la pensée ne vaut même pas d’être lue. Oui, je suis vraiment devenue une vieille barbaque intolérante, c’est génial. Hop ! Aux crocodiles, les faiseurs d’opinion et les commentateurs donneurs de leçon. Gardes, emmenez-les. (Ici, et c’est mon kif de le faire, je continuerai à les virer tous sans même leur laisser le temps d’ouvrir le bec, de même que j’éparpille les spammeurs façon puzzle.)

Quel pied. Je suis d’une humeur exécrable. Voilà qui est bon signe, je vais mieux. Du coup, tiens, je vais me faire le cancre de la liberté, moi itou. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, qu’ils continuent à acheter ou à vendre leur malbouffe, leur « malpenser », et à aligner en chœur (et non pas « en cœur », ignare journaleux du Monde.fr !) leurs jérémiades. De même que je ne mets désormais plus un doigt de pied dans les supermarchés (sauf pour du sucre (bio) ou de la lessive (bio)), je ne « rentrerai » pas avec eux cette année.

Donc « rentrez », bande d’abrutis, allez-y, faites comme d’hab’. Parlez devant des écrans éteints, éditez des livres qu’on ne lira pas, donnez-nous des ordres qu’on ne suivra pas, prenez le fric qu’on n’a plus, tentez de nous vendre des saloperies qu’on ne consommera pas. Nous, on reste avec nos potes, de plus en plus nombreux, en haut de notre colline fortifiée. On y est bien, et on va vous balancer sur la gueule tout ce qu’on aura sous la main, vaches, lapins et volailles, dès que vous nous emmerderez un peu trop.

On va bien s’amuser.

26 réponses

  1. Plutôt que de dégobiller, tu as fait un beau billet sur ces hypocrisies que tu vomis. Au petit village gaulois, où je réside en été, un rastignac de petite envergure a invité un des spécimen que tu dénonces à faire la promotion de son livre au prétexte d’une rencontre littéraire. Il s’agissait du brouillardeux Fog qui s’y entend pour enfumer. Il a un côté bon pote sympa mais au concours des escrocs intellectuels , il a ses chances. Ce Môsieur, qui, parce qu’il passe quelques vacances à Toulon , se croît toulonnais et provençal déplore que les jeunes ne suivent pas son exemple,entrer comme stagiaire bénévole dans une boite et y travailler si bien que 15 jours après, ils auront un salaire..C’est vrai qu’ils sont cons les jeunes, ils ne pensent pas à l’avenir, ils auraient pu choisir des parents , gros actionnaires de la dite boite…Le FOG, il a fait sa vie en sifflotant « J’irai revoir Paris-Normandie » Point final.
    Cet hédoniste acharné veut remettre la France au travail et convaincre qu’il faut peu pour être heureux. Je l’ai revu sur un yacht de 20 m, régler un gilet stabilisateur de plonger …en eaux troubles…
    Sous les questions idiotes du journaleux (ils doivent les apprendre par cœur , dans les écoles de journalisme) , la rencontre littéraire s’est muée en tribune politique , Le FOG a éreinté Sarko dont il fut un soutien pendant la campagne présidentielle. Il a flingué, mollement, Hollande…Il faut préserver les entrées à l’Elysée!
    Le dernier bouquin de l’écrivaillon a pour héroïne , une certaine Rose,exemplaire de vitalité,bouquin fourre-tout au titre racoleur qui n’a pas grand chose à voir avec le contenu. Je ne le cite pas, ce serait lui faire une publicité imméritée.J’ai fait remarquer au FOG que j’étais venu à une rencontre littéraire et non pas à un débat politique de café du commerce, que si j’avais bien compris son propos, il se posait en Marcel Duchamp de la littérature, en se voulant être Rose Sélavy…Je crois qu’il n’a su si c’était de l’art ou un tour de cochon!

    1. :) Ah oui, j’ai moi aussi remarqué que ceux qui voulaient « remettre la France au travail » passent en général leurs vacances sur les yachts ou dans des hôtels quatre étoiles, c’est marrant, hein ? Et comme nous n’avons plus d’industries dignes de ce nom, « remettre au travail » les gens doit probablement signifier un peu plus de boulots de services mal payés partout, surtout dans les cuisines et les blanchisseries des-dits hôtels – histoire d’avoir du monde à siffler pour mieux repasser ses vestes à revers amovibles, j’imagine.
      Dutronc avait tout dit en son temps.
      (Pour le reste, j’ai tout Montaigne à relire, alors Rose Sérienquedubonheur… bazoooooooooooooooooooooka.)

  2. Si j’étais plus jeune je me barrerais de France. Je pensais ça au Monoprix tout à l’heure, où j’allais acheter des rasoirs, tellement ce pays dégringole à tous les niveaux et que je ne me reconnais plus dans ceux qui sont censés l’incarner. En même temps c’est normal, on a réelu tous les battus de 2002 qui jouent leur vieille partition sur disque rayé dans leur bocal. Quand je pense à l’époque où la gauche c’était la culture ! ah :! ah!.
    A mon avis, plutôt que les Essais de Montaigne, tu es plus mure pour le Journal de Bloy !
    Bonne rentrée quand même !

    1. Coucou Roland ! Jamais lu Bloy, ni Murray, je suis un peu à l’ouest de ce côté, faudra que je voie… En même temps, je suis devenue totalement apolitique. Tout ce qu’on dit, ce contre quoi on ronchonne, a déjà été dit par d’autres en d’autres temps (je lisais l’article de Télérama sur Péguy qui ronchonnait aussi en 1913 contre tout le monde, et même contre mon cher Jaurès), et quand tu te replonges dans les pages de « La Caricature » en 1835, c’est pareil, tu lis un ras-le-bol intense face à la routine, à l’hypocrisie et à la politique embourbée du temps, et tu peux remonter comme ça jusqu’à Shakespeare, La Bruyère, Molière, tout le monde hurlait contre tartuffes, lâches et profiteurs… Bref, rien ne change dans ce domaine depuis des siècles : routine et dogmes demeurent les ennemis de la pensée, de la vie, de la créativité, de l’originalité.

      Pour Montaigne, je m’étais acheté la nouvelle adaptation de chez Gallimard, et j’ai très envie de m’y plonger (enfin!) cet automne…
      :)

  3. Et puis franchement, où aller ? Les Américains ne sont plus, en dehors d’une partie de leurs intellos, que des bourrins qui consomment quatre fois la planète sans rien faire pour la sauver, les Chinois ne sont pas encore sortis de l’esclavage organisé, l’Afrique ne parvient pas à se remettre debout face à la surexploitation des multinationales, et donc dans un pays sur deux, c’est le chaos, le Moyen-Orient est à feu et à sang, pris entre les factions adverses de Moloch et les tyrans sanguinaires, le Japon est non seulement dans une crise effroyable, mais va se retrouver complètement irradié sous peu, ll’Indonésie voit ses forêts disparaître à vitesse V pour produire cette saloperie d’huile de palme, et la Russie est aux mains d’une mafia kgbéiste pour qui la liberté a des limites bien définies.
    Reste l’Australie, peut-être, encore que là aussi, la destruction des ressources de la planète bat son plein… Ou l’Amérique du Sud, mais faut éviter les pays corrompus, les massacres des cartels des drogues, l’esclavage des indiens dans certaines régions, et j’en passe.

    Non, les humains sont cons partout, tout bien considéré. Les cons d’ici, au moins, je les connais. :D

  4. Oui mais il y a le style, l’énergie et la langue. Bloy, c’esr ça.
    Une adaptation de Montaigne ? Qu’est-ce à dire (qu’est-ce à lire, plutôt ???)L’édition de Pierre Villey, texte original remarquablement annoté, chez PUF, permet de fréquenter le vrai Montaigne. Sans la syntaxe qui chante et le style du vocabulaire fleuri et varié de l’époque, je vois mal ce que ça peut faire.
    Pour la banquise, sais-tu que j’y songe parfois. Mais comme je sais que c’est impossible pour de bon, à moins de faire le guignol dans un circuit touristique , j’abandonne…

    1. Je lirai Bloy, promis. :)
      Pour Montaigne, je l’ai lu autrefois en Français d’époque. Cette version-ci, adaptée par André Lanly, a reçu de bonnes critiques à sa sortie. Je suis curieuse de la lire, du coup. Je te dirai si c’est aussi savoureux que le Montaigne pur jus.

      (Sinon, moi, je finirai par un retour dans les Cévennes, comme mes ancêtres, hahaha !)

  5. Soph (kipêu!)

    Tu es sur la voie de la sagesse, l’être éclairé aujourd’hui se doit de soigner sa flemme et de garder son flegme. De toute façon, il n’y a pas de refuges possibles, même aux pôles. Que ce soit les pôles gauches ou droite ils sont surpeuplés. Ils se transforment en mégapoles d’où les esquimaux glacés sont éjectés. On y croise Paul, Emile, Victor….Bref plein de monde. Tous ces gens là se disputent la découverte des dits pôles, les comptes d’Admunsen et consorts sont moins poétiques que ceux d’Andersen…Le premier qui Peary gagna la timbale…Il s’y distribue des calottes glaciaires qui mettent un froid glaciale. Ceux qui arrivent en retard tiquent en disant nous passions juste faire un petit Cook où?…Quelle ambiance!! La soi disant pacifique base française est appelée « Thulé »…Le froid c’est la mort sure ! Il y aurait des niches d’emploi à dégotter. Peut être pour les chiens de traineaux qui font douleur locale. Mais Pôle Emploi met les gens au frigo voire au congélateur pour longtemps….Les questions d’actualité sont de savoir si les chômeurs doivent chômer 35 heures ou plus et s’ils seront bazardés retraités « post mortem » ou juste un peu avant. On distingue la droite de la gauche en observant que les socialos portent mieux larme à gauche sinon les positions des huns (modèle allemand) et des autres tiennent dans un mouchoir, les salariés sont des kleenex usagers. On dit usager pour faire propre et insinuer le côté usé de l’assisté! ….Comme le disait l’autre pingouin en riant comme une baleine « c’est assez » pour aujourd’hui
    Signé : Loup Phoque de service qui s’en va apprendre le morse pour pouvoir causer avec les autochtones qui seraient un peu ours, à ce qu’on raconte.
    Pour ma part, je cultive ma flemme en regardant tous les mots qui commencent par « S » comme Save our Souls »….

  6. Soph vot’respect, vous n’avez rien perdu de votre art de l’illustration, c’est encore le K ,cette fois….Monty beaucoup pour tout

  7. Ben on est au moins deux tiens à ne pas supporter la ritournelle de la rentrée et plus encore de la rentrée littéraire. Sans parler de la rentrée en guerre !!!
    Compte sur moi pour être à tes côtés et leur balancer des caillasses et des détritus à tous ces affreux.(le bazooka, chuis pas très experte).
    Sur Arte ce soir, un très beau film sur la lutte des Noirs pour les droits civiques et les chants qu’ils ont créés (et non créer) pour soutenir leur combat.
    Je suis bien contente que tu sois de retour sur le ouèbe, tu me manquais.

    1. Ah ça c’est gentil, merci Zoé ! Oui, j’ai vu le dernier doc d’Arte, remarquable, en rentrant hier soir. Quant à la rentrée en guerre, honnêtement, je ne sais pas quoi en penser, sinon que tout ça est d’une hypocrisie insondable. Je vais essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de tout ça en surfant à droite et à gauche sur le web, mais bon, vu le manque de réussite en Afghanistan et en Irak, suis pas optimiste.

    2. Ouais, bon, je crois que je suis d’acc’ avec cet article-ci :
      http://www.marianne.net/Les-petits-soldats-de-la-guerre-mediatique-montent-au-front-syrien_a231570.html

      PS de dernière minute : Hollande fait à nouveau volte-face après avoir écouté papa Obama (c’est lui le chef des chefs), puis reçu le chef de file de l’opposition syrienne (il faut souvent commencer par écouter les principaux intéressés, en matière de guerre et d’ingérence chez autrui ; ça me paraît le B-A BA, mais c’est moi hein). F.H. a probablement également entendu que 80% des Français étaient contre l’intervention, hin hin.

    3. Tiens, je suis d’accord avec le grand chef en chef de Total. Il faut agir maintenant. A bas la politique colbertienne (sais pas ce que ça veut dire, mais hop). Commençons par interdire tout de suite l’usage du diesel en France. Allez. Fissa.

  8. Très bien cet article de Marianne…..Je ne suis pas chef, tu penses bien que, si je l’étais , je me garderais bien d’écrire sur un blog qui ne m’aimerait pas à priori. Donc, je ne peux pas déclarer de guerre. Comme il faut bien brasser quelque chose, je nage, je nage même énormément au point que je ne drague pas ce qui confirme l’adage « qui trop en brasse , mal étreint ». Hier, je faisais la planche en mettant des palmes spéciales, pas académiques en espérant que quelque naïade, devant ces palmes bichent mais, hélas les naïades préfèrent encore la noyade. J’en suis à mer, avec du vague à lame….Faisant la planche, j’ai été pris pour un rat d’eau par une méduse venimeuse. Dans cette splendide crique où j’exerce mon activité natatoire, il y avait peu de monde hormis des bébés nageurs , de très jeunes enfants, des femmes enceintes (je ne pourrais pas affirmer si c’était des enceintes haute fidélité) et des méduses en veux tu en voilà et 4 nageurs qui avaient fait la brulante connaissance de ces cnidaires. Je trouve ces bestioles trop polypes pour être honnête, aussi n’écoutant que mon sens civique, je suis parti les dénoncer à la force publique, à savoir les pompiers qui s’en fichèrent comme du quart, nous n’avions qu’à pas aller à « l’eau nu » …..Il y avait là , un superbe naïade, Docteur es sciences biologie marine , la sirène qui hurla son indignation devant la passivité des soldats du feu sur la peau…A chacun sapeur!!!!
    J’ai fait part de mon étonnement au commandement de ces braves. Il me répondit que le responsable était le maire de Toulon qui déciderait des informations à diffuser. Jointe, la mairie expliqua que ce n’était pas eux mais les autres…Ce matin, avant de m’aventurer vers une autre plage, je téléphonai à un office du tourisme qui jura que des méduses chez eux , jamais, n’oseraient venir! Sur place , un poste de pandores marins, affichait un panneau discret annonçant quelques méduses mais ils incitaient les quidams à tenter l’aventure du bain, aventure qui pouvait être piquante certes mais l’aventure c’est l’aventure!! Ils dissuadaient , par contre les centres aérés d’aller à l’eau mais quoi! Faudrait pas que les gosses des banlieues empoisonnent les produits locaux…Les moniteurs étaient furieux parce qu’on leurs avaient caché que les mollusques pullulaient depuis hier, après midi . D’un côté comme de l’autre , les autochtones considèrent ces postes de secours comme des glandeurs.
    Devant mon indignation écrite, les institutions concernées s’emmêlèrent les pinceaux pour expliquer que c’était normal, eu égard à pleins de paramètres (saloperie de bestioles les paramètres) que l’information ne circulent….Mais, la désinformation, elle, elle galope….L’enjeu est de dédouaner les politiques en déresponsabilisant tout le monde pour continuer à appâter le gogo et à maintenir des prébendes et avantages (à qui) tout en maintenant la paix sociale….Tant que çà durera la société restera malade et les serments d’hypocrites se multiplieront….Petites anecdotes, un banc de méduses, gros mensonges, gros enjeu, une guerre , énorme intoxication ,alimentaire, mon cher Watson, pour l’industrie de l’armement…Var Matin, le canard à ce c—–d de nanard, titrait ce matin , Toulon, un pont vers la Syrie, remarquable, Non!
    Bon, je n’y suis pas allé en vain, je suis allé quérir un vin pas très connu mais de belle tenue, pas une piquette, piquante, de quoi méduser un fin palais. Santé!!

    1. :) C’est sympa, merci, cher Luc. Je devrais passer plus souvent chez toi moi aussi, j’adore ton blog et ton humour. (Je suis juste coupée en 18 000 morceaux, chacun fait trois trucs à la fois, et je n’arrive même plus à écrire régulièrement sur le mien, c’est nul…) :D

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