Portrait de Berthe Jacques, future femme de Ferdinand Hodler, 1892, Hodler.
C’est par ce portrait, remarquable de simplicité, d’équilibre et de beauté, que j’ai un jour découvert Hodler et son univers. Ci-dessous, quelques-uns de ses autoportraits. Ce grand admirateur de Courbet ne pouvait bien entendu pas éviter cet exercice ; sa répétition met en lumière toute sa quête graphique. Hodler cherchait et s’amusait en s’étudiant au fil des années, nous (dé)peignant à travers lui, jouant avec son apparence autant qu’avec les lignes et les couleurs. Aujourd’hui, au fil de son désir d’harmonie, ses yeux intelligents plongent toujours dans les nôtres, nous intimant sans doute l’ordre malicieux non plus de voir, mais d’apprendre, comme il l’a fait en son temps, à regarder.