Il y a dans les dessins d’Harold Foster des cadrages et un sens de l’espace qui m’ont toujours stupéfiée. Outre ses encres somptueuses (je recommande d’acheter ses œuvres en noir et blanc plutôt que les versions colorisées), l’homme était un expert en dessin animalier et en anatomie (il a dessiné quatre aventures de Tarzan durant les années 1930 avant que Burne – prononcez « Beurn » – Hogarth, autre grand dessinateur, lui succède), un visionnaire raffiné et un sacré conteur, puisqu’il maîtrisa à la perfection le déroulement de l’épopée de Valiant, son jeune prince de Thulé devenu chevalier de la Table Ronde.
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