La plupart du temps, le soir, quand je ne travaille pas ou que je ne vais pas danser la java avec Julot sur le pont de l’Alma, je me cale sur une chaîne ciné, sur une série ou sur un doc. Et puis quelquefois – mais là c’est rare, très rare, juré ! – je regarde des trucs foireux. Quand je dis « trucs foireux », je ne parle pas de ces émissions de plateau où des gens bavassent trois heures durant sur les dernières élections ou la courbe du chômage. Je ne parle pas non plus des pensums où un type, qui anime le même « entre-soi » depuis 120 ans, invite ses potes pour vendre leur dernière production, ni des jeux abscons, ni des feuilletons français aux dialogues et aux images de plomb. Non, tout ça, je ne regarde jamais, je ne peux simplement pas, faut pas exagérer. Non, mes trucs foireux à moi passent sur certaines chaînes du câble, genre D8 ou W9 ou Planète +, enfin l’une des 300 et quelques chaînes que je regarde cinq fois par an.